En octobre 2016, j’ai perdu mon emploi suite à un burn-out et du harcèlement professionnel. J’avais crié ma détresse à Dieu car j’en perdais même la santé, donc lors d’une visite médicale d’employeur ce dernier a décidé de m’arrêter. Cela a été très difficile car j’aimais mon travail et du jour au lendemain j’ai tout perdu. Les cauchemars ont peuplé mes nuits, j’avais une mauvaise image de moi. Je n’arrivais pas à me sortir de ce statut de victime. Je ne souhaitais pas prendre de béquille chimique trop longtemps. Un jour mon mari et moi avons été conviés par un proche, musicien et chanteur rencontré il y a plusieurs années par l’Organisation des Hommes d’affaires du plein Évangile, à une soirée de louange.
Les chrétiens évangéliques du 93 ont prié pour moi et l’amour fraternel était si palpable que nous nous sommes mis à fréquenter leur église chaque dimanche. La dépression s’estompait peu à peu, je retrouvais un objectif : rebondir et retrouver un emploi en accord avec mes aspirations profondes. Je m’interrogeais sur différentes formations à suivre, comme le coaching par exemple.
Le climat familial à la maison redevenait serein. Je mettais le Seigneur au centre de ma journée et en le louant chaque jour avec de magnifiques chants je retrouvais la force et la paix… Je retrouvais l’envie d’aller cette fois vers les plus pauvres, ceux qui ont tout perdu, et mon expérience de l’associatif a commencé (restaurants du cœur, accueil de jour pour les SDF ou maraudes). Un nouveau projet professionnel se dessinait : accompagner les femmes en situation de vulnérabilité, pour les encourager à prendre un nouveau départ. Je demandais au Seigneur de m’ouvrir une porte dans ce domaine associatif chrétien en rencontrant une personne qui partageait ma vision, et par miracle j’ai eu la chance d’être bénévole pour cette association un jour lors d’un salon Forum pour l’emploi .
La perte de mon emploi m’a préparée à vivre ce temps de confinement lié au Covid. Avec le recul je me dis que c’était un mal pour un bien.
En conclusion, un nouveau départ professionnel en accord avec mes valeurs s’ouvre, car Dieu est Celui qui m’a libérée, délivrée. Et tous les jours de ma vie je veux lui dire d’un cœur reconnaissant : « Merci Seigneur » ! Et merci pour cette épidémie d ‘Amour que tu suscites dans les cœurs en même temps que cette pandémie, car on voit que depuis ce temps de confinement de plus en plus de monde a cette soif de Dieu.
Isabelle
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