2 mars 2021

Dieu Tu es grand

Dieu Tu es grand

Le Seigneur est bon.

Le Seigneur a fait de grandes choses pour moi et mes filles, depuis tant d’années. Il nous a notamment protégées contre de nombreuses attaques spirituelles.

Certaines remontent à ma petite enfance. Il se passait des choses inexpliquées, que je ne parvenais pas à verbaliser. Parce que j’étais beaucoup trop jeune à l’époque, parce que c’était étrange et que cela paraissait insaisissable, inexplicable. Des oppressions nocturnes. Des étouffements inexpliqués. Ou des formes sombres se déplaçant rapidement. Des masses noires au-dessus de moi durant mon sommeil. Ou encore, de petites lumières qui semblaient sortir du plafond de ma chambre et qui descendaient sur moi pendant que je dormais. À chaque fois il m’était demandé de me réveiller et automatiquement je me réveillais. Il y avait toujours une raison pour que l’on me demande de me réveiller. Toujours. Que de nuits blanches !

Dans ce monde, je n’étais pas heureuse pour diverses raisons. J’étais souvent fatiguée au point de m’endormir sur mon bureau à l’école. Je me disais que j’étais épuisée de voir toutes ces choses, ou d’entendre des bruits que les autres ne semblaient ni entendre, ni voir. J’étais fatiguée de ne pas me sentir comme tout le monde, à cause de tout cela, et d’autres choses encore. Alors quelquefois, n’en pouvant plus, j’appelais le Seigneur pour qu’Il vienne me récupérer, qu’Il me garde à Ses côtés. Je n’étais jamais à l’aise nulle part. Je me sentais toujours différente. J’ignore ce que ça fait de se sentir à sa place en y réfléchissant. Plus tard, à la majorité, j’ai quitté mon pays de naissance. Un peu comme pour fuir tout ce qu’il y avait eu dans ma vie. Je me rappelle que j’espérais pouvoir enfin vivre normalement. Et oublier tout le reste. Mais je me trompais.

Cependant, il y avait une chose merveilleuse qui maintenait ma tête hors de l’eau durant toutes ces années : l’amour de Dieu pour moi.

Au fil des jours, je me suis éloignée de mon Dieu pour un certain temps. Comme l’explique si bien le pasteur Jérémy S, c’était un « amour injuste », car je m’étais alors éloignée du Seigneur dans mon esprit. Je n’aimais plus mon Dieu comme auparavant. Je n’avais plus le cœur innocent de mes premières années. Je n’avais plus la même flamme. Je m’étais éloignée de Lui, je n’avais plus le temps. « Amour injuste ». Et pour justifier le peu de temps que je Lui consacrais chaque jour, je me cherchais des excuses, pour me donner bonne conscience.

Pourquoi ? Parce que je suis humaine. Parce que nous, hommes et femmes, savons si bien nous donner bonne conscience, lorsque nous savons tout au fond de nous que nous agissons mal. Pourquoi ? Parce que tout au fond de moi, je croyais entendre comme un murmure, une invitation à me mettre à part, pour Lui. Pour Lui donner du temps. Le temps qu’Il mérite. Mais je n’en étais pas certaine. Et puis, il y avait tant à faire dans ce monde visible et tumultueux . Les journées n’étaient jamais assez longues pour tout faire. Je Lui accordais un peu de temps en rentrant le soir avant de dormir, et le matin au réveil avant de repartir. Je connaissais par cœur toutes mes prières. Je pouvais les réciter quelquefois, tandis que mon esprit vagabondait sur autre chose. Je ne connaissais pas encore la vraie prière. Celle qui ne se récite pas, celle qui est spontanée, celle qui converse avec le Seigneur dans un cœur à cœur. Celle qui est différente chaque jour, celle inspirée par le compagnon fidèle, le Saint-Esprit du Seigneur.

Les journées n’étaient pas assez longues, non, ce n’était vraiment pas de ma faute. « Je prendrai le temps d’écouter cette douce voix en moi, et de prier mieux demain, si j’en ai la possibilité. » Ingrate, hypocrite, c’est exactement ce que j’étais à ces moments-là. Il me fallait toujours me justifier pour le peu de temps que je Lui consacrais.

« Non, il faut que je me donne bonne conscience. » Après tout, ce Dieu, ce grand Dieu, qui fait tant de bien à beaucoup, ce Dieu de miracles, de prodiges, ce Dieu qui sauve, ce Dieu puissant, ce Dieu d’amour, mon Père, ne m’a-t-il pas ignorée ? Combien de fois lui avais-je demandé durant mon enfance de m’aider, de venir me chercher, de faire cesser tout cela ? Mais rien n’avait changé. Peut-être que moi, Il ne m’aimait pas comme les autres, c’est ce que je me disais… Pardonne moi Seigneur, tu es un Dieu juste, fidèle et aimant.

Psaume 145:17 : « L’Eternel est juste dans toutes ses voies, et miséricordieux dans toutes ses œuvres. »

J’ai été indigne de toi Seigneur. Pardonne-moi Père.

Oui, Tu n’es pas venu me chercher, parce que c’est ainsi. Cependant pas une fois, pas une seule fois Tu ne m’a abandonnée, laissée à mon sort. Non. Jamais Tu n’as agi ainsi. Oh mon cœur s’était éloigné de son premier amour. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours cru, et su que Tu existes. Cependant avec tout ce qui s’était passé dans ma vie, j’avais fini par me dire que Tu ne m’aimais pas tant que ça. Quelquefois tout était si dur… Et au lieu de proclamer ma foi en Toi, mon amour pour Toi, pour que Tu puisses agir dans ma vie, je ne faisais que me lamenter. Et sans m’en rendre compte, je rejetais mes fautes sur Toi. Pardonne-moi Seigneur.

Comme si Tu avais quoi que ce soit à me prouver.

Je T’ai si souvent appelé, je T’ai si souvent attendu. J’ai été si déçue croyant T’appeler et T’attendre en vain. Et je réalise que tout ce temps tu étais là, à mes côtés. Ô Seigneur, c’est Toi qui me relevais de toutes situations.

C’est Toi, qui lorsque j’en avais besoin, pansais mon cœur blessé, malmené par mes semblables, c’est Toi qui me relevait chaque fois que je tombais. Quelquefois même, Tu ne permettais pas que je tombe, et je ne faisais alors que trébucher. C’est Toi qui venait à mon secours, lors d’attaques spirituelles qui devenaient de plus en plus violentes avec le temps, alors que je ne comprenais jamais comment je faisais pour m’en sortir. Tout simplement parce que je ne faisais rien. Toi Seigneur Tu faisais tout.

Et ce jour-là, les choses étaient différentes, l’attaque était différente, plus violente, car ils avaient alors médité que s’en était terminé de moi cette fois-ci. Pourquoi ? Je n’en sais rien, à vrai dire je n’essaye plus de comprendre pourquoi. Et eux, persuadés d’avoir le dessus sur moi, étaient arrogants. Cependant, en manifestant Ta puissance comme bouclier, Seigneur, Tu as fait savoir que Tu veillais sur moi. Tu as agi Seigneur. Je t’aime. Oui ce jour, j’ai réalisé dans mon cœur, dans mon esprit, dans mon âme, que Tu m’aimais, moi aussi.

Et le feu dans mon cœur s’est allumé pour Toi, comme jamais il n’avait brûlé auparavant. Car j’ai enfin compris ce jour-là combien Tu m’aimes Seigneur. Merci pour ton amour Seigneur, je T’aime moi aussi, et j’aimerais T’aimer plus encore. T’adorer, T’adorer et bien plus encore, maintenant je veux Te plaire et T’agréer.

Puis Tu as mis les bonnes personnes sur ma route Seigneur : le pasteur Muriel qui me suit, le pasteur Marcel K et le pasteur Jérémy S (via les réseaux sociaux), tes zélés serviteurs. Merci pour tout Seigneur. Il s’est passé tant de choses depuis. Il y a eu d’autres attaques. Cependant je sais que mon Dieu est là avec moi. Il ne m’avait pas exaucée auparavant, parce qu’Il savait qu’Il serait toujours là avec mes filles et moi. Là avec nous, dans toutes les situations de nos vies, dans les grandes et les petites.

Parce qu’Il est Dieu. Amour. Fidèle et juste, Il est bon et miséricordieux. Il est lent à la colère et plein d’amour. Oui, toutes ces années-là, Tu me tendais tendrement la main. Tu me disais que Tu m’aimais.

Maintenant je Te prie, je Te parle à Toi et à Toi seul. Il est dit dans Timothée chapitre 2:5 : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes. Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » Ou encore dans Jean chapitre 14 verset 6,7 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

Non, je ne passe plus par des médiateurs pour qu’ils Te présentent ma prière. Je connais Ta parole maintenant et je m’en nourris quotidiennement. Je Te loue, Te remercie et Te rends grâce Seigneur.

Maintenant, je T’ai donné ma vie. Elle est à Toi. J’ai demandé mon baptême d’eau en totale immersion au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ce fut un jour semblable aux autres, mais qui fut pourtant un grand jour. Car ce jour tu m’as baptisée du Feu de ton Saint-Esprit, c’était le jour de mon rendez-vous avec Toi mon bien-aimé. Grâces infinies,  grâce imméritée et Tu fis sortir de moi Ton parler en langues. Tu es bon Seigneur, nul n’est comme Toi. Toi qui durant toutes ces années me tendais la main, Toi dont le merveilleux Saint-Esprit m’a toujours guidée. Cet Esprit pur réside en chacun et chacune d’entre nous, pour peu que nous nous donnions la peine de l’écouter. C’est une douce voix, un doux murmure qui jamais ne nous poussera à mal agir, bien au contraire. On pensera que cette voix vient de nous, mais il n’en est rien. Ce que cette voix nous demandera de faire dérangera beaucoup d’entre nous au premier abord, car elle nous demandera de ne pas rendre le mal par le mal, de ne pas répondre à la provocation, d’aimer notre prochain, et d’aimer plus encore celui qui ne nous aime pas. Car c’est ainsi que le Père nous aime, nous qui Le repoussons sans cesse, tandis que Lui nous donne de l’amour et le souffle de vie chaque jour, alors que du haut de notre incommensurable orgueil nous pensons que cela nous est dû. Cette voie nous poussera à pardonner et demeurer dans l’amour et la paix de Dieu, car le Seigneur Lui-même nous pardonne nos fautes. Oui Seigneur, c’est Ton Esprit qui rend témoignage à notre esprit, puisque nous sommes tous enfants de Dieu. Merci pour cet honneur.

Maintenant, moi, Seigneur, je saisis Ta main, que Tu me tends depuis tant d’années déjà. Je me prosterne à Tes pieds, et je te dis combien je T’aime, et voudrais T’aimer, T’adorer plus encore. Mais les mots sont trop faibles Seigneur. Écoute juste les battements de mon cœur.  Je veux T’appartenir éternellement. Car maintenant c’est dans Ton cœur à Toi, et auprès de Toi qu’éternellement je veux rester.

Tania B.
servante du Seigneur

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